Share

Déchets d'activités de soins à risques infectieux

En cours de rédaction
Les DASRI sont produits, pour la majeure partie du tonnage, par les Centres d’Activités de Soins (CHU, CH, cliniques et autres) puis arrivent à VESTA afin d’y être éliminés. Le dispositif de traitement spécifique fut opérationnel dès le démarrage du site industriel du Smédar en 2000 à Grand-Quevilly. Cette décision de mettre à disposition ce service concordait avec la réglementation du code de la Santé Publique (https://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do?cidTexte=LEGITEXT000006072665 ) qui statuait sur la collecte et l’élimination des déchets de soins (DAS)

Dès 2001, 2 670 tonnes de Déchets d’Activités de Soins à Risque Infectieux, principalement des compresses, des outils piquants (aiguilles, scalpels et cathéters) souillés, des produits sanguins ou encore des fragments de corps humains non aisément identifiables, sont incinérés. Aujourd’hui ce sont 2 980 tonnes, soit un peu moins de 1 % du tonnage de Déchets Ménagers (OM) et Assimilés, qui sont traitées sur VESTA. Valenseine assure et suit l’apport de ces déchets depuis 2015.
 
Depuis 2016, une évolution de la législation donne la possibilité aux gros producteurs « d’hygiéniser » les déchets d’activités de soins qui deviennent alors des déchets banals, réduisant ainsi les frais de traitement. Pour cela, les Centres d’Activités de Soins s’équipent d’appareils de prétraitement par désinfection sur leur site ou bien ils confient leurs déchets à des structures proposant ce service. Ces dispositifs doivent être conformes à la législation en vigueur d’ici 2019.
 
Dans ce contexte devenu concurrentiel, l’UVE du Smédar reste le site de traitement spécifique des DASRI  et continue de collaborer avec les délégations régionales des services de l’État (DRASS, DREAL et ARS) notamment en charge de la surveillance sanitaire de la filière de collecte et de traitement.
 
Malgré ces évolutions règlementaires, le Smédar s’engage à assurer l’élimination de ces déchets et aussi à servir et protéger la santé publique sur le territoire normand.