Share

Environnement

Acteur de la protection de l’environnement sur le territoire de la ville de Dieppe et de l’arrondissement de Rouen, le Smédar est né avec l’ambition de conjuguer traitement des déchets et nature préservée. Requalifiée avec le mot valorisation, remplaçant le mot « élimination », la gestion des déchets a pris un tournant historique majeur avec la naissance du Syndicat.

Un objectif d’amélioration continue

Portée par de nouvelles lois, apportant chacune leurs obligations pour les collectivités territoriales, la protection de l’environnement est l’un des critères clés de tous les choix et arbitrages. Chaque action engagée par le Smédar depuis 1999 intègre cet objectif d’amélioration continue de la qualité de vie des habitants et la préservation des ressources naturelles, illustrée notamment par les actions menées en faveur de la prévention de la production de déchets et de l’optimisation du recyclage.

Peuvent également être cités les exemples notables suivants :

  • La création de l’unité de tri des encombrants en 2005. Véritable conception du Smédar, cette unité détourne des centres de stockage, vers l’unité de valorisation énergétique, plus de 90 % des encombrants collectés auprès des habitants.
  • Le réseau de chaleur « Vésuve », construit en 2012, qui permet de multiplier par trois le rendement énergétique de la vapeur produite au sein de l’UVE Vesta, comparé à la production d’électricité seule. Sans oublier les économies de ressources naturelles fossiles.
  • La valorisation chaque année de 70 000 tonnes de mâchefers en sous-couche routière et en remblai, évitant ainsi l’utilisation de graves naturelles.
  • La démarche de certification ISO 14001, engagée par le Smédar dès 2008. Celle-ci instaure de nouvelles méthodes de travail et apporte une vision environnementale à tous les niveaux de l’exploitation. Le président du Smédar est à ce titre signataire de la politique environnementale dénommée  « Politique sécurité-environnement » depuis 2019, charte fixant les objectifs prioritaires de la démarche.

L’économie de la ressource

En 2017, un nouvel investissement majeur marque une fois de plus cette ambition : le remplacement de la chaux par du bicarbonate de sodium dans le process d’épuration des fumées pour traiter les gaz acides, générant l’économie de milliers de mètres cubes d’eau chaque année et permettant de réduire d’au moins 30 % la quantité de résidus d’épuration des fumées.
La constitution d’un environnement sain et protégé passe par une valorisation des déchets innovante et de qualité, le travail quotidien des 230 agents de la collectivité.