Création du Smédar

Le SMEDAR a été créé en 1999, au terme de 8 années de réflexion menées par les élus de l'agglomération de Rouen et des villes périphériques, tous convaincus de la nécessité d'améliorer le traitement des déchets, en jouant la carte de la mutualisation.

Le SMEDAR : pour gagner en cohérence et en efficacité

Dès l'origine, le projet s'est distingué par le nombre des collectivités concernées, soit 160 communes rassemblant plus de 550 000 habitants. Jusqu'alors, ces collectivités traitaient leurs déchets de façon séparée, dans le cadre d'établissements intercommunaux d'importance variable, voire même de façon indépendante pour 10 d'entre elles. Avec le SMEDAR, elles se sont rassemblées pour gagner en cohérence et en efficacité, tout en maîtrisant les coûts grâce à une politique d'innovation : nouveaux outils, nouvelles techniques, nouvelle organisation.

Résultat : la création du SMEDAR a marqué la fin d'un dispositif hétérogène composé :

de 6 décharges de déchets bruts, certaines saturées, souvent génératrices de nuisances pour les riverains ;
de deux usines d'incinération, sans système de traitement des fumées ni récupérateur de chaleur ;
et d'une unité de traitement des déchets fermentescibles de capacité réduite.

En 1999, une page a été tournée...

Cap sur la "valorisation/environnement"

Rompant avec les habitudes et les modèles établis, le SMEDAR, avec l’appui de ses adhérents, a fait de la valorisation et du recyclage des déchets le cœur de son projet.

Trois sites de valorisation ont ainsi été créés ou aménagés : l'écopole VESTA et les sites de valorisation des déchets verts de Cléon et Saint-Jean-du-Cardonnay. En France, à la fin du XXème siècle, ces avancées étaient innovantes.

Ce changement de regard sur les déchets s'est aussi accompagné de la mise en place d'une politique ambitieuse de protection de l'environnement.

Dès l'origine, l'écopole VESTA a été équipé de trois lignes de traitement des fumées qui plaçaient le taux des rejets atmosphériques produits à un niveau très inférieur aux normes légales les plus exigeantes. Ce n'est qu'un exemple, il y en a beaucoup d'autres.

Un Conseil scientifique, composé d'experts indépendants, a même été installé pour accompagner l'établissement dans le domaine de la valorisation des déchets et de la protection de l'environnement.

Ajoutons que le SMEDAR a toujours voulu obtenir l'adhésion et la participation des citoyens consommateurs afin d'accroître ses performances "valorisation/environnement" ; c'est pour cette raison qu'il a très vite déployé des actions d'information et d'éducation auprès des habitants : tri des déchets, collecte sélective, etc.