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Territoire

Le SMÉDAR est né le 9 mars 1999, porteur d’un projet mis au point dans l’unanimité des 160 communes adhérentes et des Communautés, Syndicats et autres groupements les représentant.

La mutualisation comme principe fondateur

L’échelle territoriale (et démographique) retenue rendait possible la maîtrise économique d’un nouveau dispositif innovant et ambitieux pour la valorisation des déchets. Face aux défis que cette mission impliquait, les élus du SMÉDAR ont placé le principe de mutualisation au cœur de leur projet. La mutualisation permettait en effet d’éviter la dispersion et l’apparition de nouvelles discriminations qui, limitant les pratiques aux seules collectivités dotées en propre de moyens spécifiques, aurait laissé pour compte une partie des adhérents du Syndicat.

La décision unanime est le fruit d’un long travail préparatoire effectué tout au long des années 1990 dans une double perspective :
 

  • S’adapter à l’évolution générale de la question des déchets, commandée localement par la nécessité de renouveler en profondeur et rapidement, les modes de traitement pratiqués.
  • Rassembler sur un projet commun l’ensemble des collectivités ou groupements intercommunaux voisins qui se trouvaient dans une situation d’urgence comparable.

Les équipements, dans le secteur de Rouen, étaient en effet nombreux, divers et partout obsolètes : centres d’enfouissement saturés, incinérateurs hors normes et en fin de vie, unités de compostage de très faible rendement…

Jusqu’au littoral normand

Fruit d’une réflexion menée par les élus de 1991 à 1999, onze établissements publics et onze communes indépendantes, soit 160 communes de l’arrondissement de Rouen, se sont associées au sein du SMÉDAR la base d’un projet élaboré en commun. Dans le cadre des lois successives consacrées à la rationalisation de la carte intercommunale, ces établissements et communes sont aujourd’hui devenus quatre collectivités territoriales : La Métropole Rouen Normandie, la Communauté de Communes Inter-Caux-Vexin, la Communauté de Communes Bray-Eawy et la Communauté de Communes Caux-Austreberthe.

En 2011, alors que la ville de Dieppe se trouvait dans un schéma comparable à celui de l’arrondissement de Rouen quinze ans plus tôt, les élus de celle-ci ont fait le choix d’adhérer au SMÉDAR. La ville est aujourd’hui représentée au nom de la Communauté d’agglomération Dieppe-Maritime, cinquième collectivité adhérente au Smédar.

 



Iconographie : carte des collectivités adhérentes au Smédar en 1999 :
  • Le District de l’Agglomération Rouennaise
  • Le District de l’Agglomération d’Elbeuf
  • Le Syndicat Intercommunal de destruction des ordures ménagères des Bords de Seine (SIDOM)
  • Le Syndicat Intercommunal pour la collecte et la destruction des ordures ménagères de Rouen (SICDOM)
  • Le Syndicat Intercommunal de collecte et de traitement des ordures ménagères de la région de Montville (SICTOM de Montville)
  • Le Syndicat des ordures ménagères des vallées de l’Austreberthe et Seine (SOMVAS)
  • Le Syndicat Intercommunal pour le traitement, le tri et la valorisation des déchets (SIVAD)
  • Le Syndicat Intercommunal de la Région de Darnétal pour le traitement et le ramassage des ordures ménagères (SIROM de Darnétal)
  • Le Syndicat Intercommunal de l’environnement du Cailly Ouest (SIECO)
  • Le Syndicat Intercommunal de ramassage des ordures ménagères (SIROM) de la région des Authieux sur le Port Saint Ouen
  • Le Syndicat Intercommunal de gestion des ordures ménagères de la presqu’île (SIGOPI)
  • Les communes indépendantes (Bois d’Ennebourg, Bois l’Evêque, Boos, Hautot sur Seine, Montmain, Roncherolles sur le Vivier, Sahurs, St Georges sur Fontaine, St Pierre de Manneville, Servaville Salmonville, La Vieux Rue).