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Eco-organismes

Il existe aujourd’hui une vingtaine d’éco-organismes en France. Certains concernent les professionnels uniquement (ex : Valdélia, qui assure la collecte et le recyclage des meubles des entreprises), tandis que d’autres concernent les collectivités locales, le plus connu étant Eco-emballages. D’autres encore n’ont qu’une vocation transitoire (ex : Recyvalor, créé en 2008 pour résorber 54 décharges sauvages de pneus et qui s’éteindra après leur disparition).
 
Aujourd’hui, le SMEDAR est en contrat avec 4 éco-organismes, en charges des filières emballages- papiers, déchets d’équipements électriques et électroniques, mobilier et déchets dangereux des ménages.

Il était une fois, il y a 25 ans…

L’histoire des éco-organismes démarre en 1991. Une Directive Européenne votée cette année-là instaure une obligation de tri et de recyclage des emballages, qui doit être mise en place partout d’ici à fin 2002. En France, c’est une loi de 1992 qui transcrit cette obligation dans notre droit.
 
Pour développer le tri et le recyclage, ces 2 textes imposent aux metteurs sur le marché des emballages, c’est à dire aux entreprises qui commercialisent des biens de consommation, de payer une taxe pour contribuer au tri et au recyclage des emballages une fois jetés par les ménages. C’est ce qu’on appelle la « Responsabilité élargie du producteur » (REP). Pour définir et collecter cette taxe, il est décidé de passer par un (des) éco-organisme(s). Il s’en créera en fait 2 : Eco-emballages et Adelphe. A leur charge ensuite de redistribuer les sommes perçues aux collectivités qui assurent la collecte et le traitement des déchets pour diminuer d’autant la facture payée par les contribuables.

Un foisonnement d’éco-organismes
 
Il faudra attendre 2007 pour qu’un nouvel éco-organisme soit créé.
Répondant au nom d’Eco-folio, celui-ci concerne le tri et le recyclage des papiers. Mais, depuis, ce sont une quinzaine d’organismes similaires qui ont été créés, intervenant sur des domaines tels que les textiles, les meubles, les équipements électroniques, les pneumatiques, les piles…
 
Des fonctionnements différents

Certains d’entre eux se cantonnent à redistribuer les sommes qu’ils perçoivent aux collectivités, qui assurent elles-mêmes le tri et le recyclage. On appelle cela une « REP financière ». D’autres à l’inverse, assurent directement la collecte et le recyclage ; c’est la « REP opérationnelle ».