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Emballages

Les emballages ont été les premiers déchets à bénéficier d’une filière à « responsabilité élargie des producteurs », avec l’apparition dès 1992 de deux éco-organismes dédiés : Eco-emballages et Adelphe. Dès sa création, le SMEDAR s’est organisé pour permettre leur tri et leur recyclage.
 
Collectés auprès des habitants, en porte à porte ou via des bornes d’apport volontaire, leur quantité n’a eu de cesse de grimper au fil des ans, des années 1960 à aujourd’hui. Ils représentent actuellement 50% des déchets en volume, et 30% en poids. En 2017, chaque habitant de l’arrondissement de Rouen en trie environ 45 kilogrammes par an.
 

Des consignes de tri évolutives… qui se simplifient
 
Les consignes de tri des emballages ont régulièrement fait l’objet de modifications durant ces 25 dernières années, en raison de l’évolution des technologies de recyclage et par la volonté du législateur. Au fil du temps, les consignes, parfois complexes aux yeux des habitants, se sont élargies et simplifiées, permettant une meilleure compréhension, une adhésion plus forte des habitants et une forte hausse du recyclage.
 
Les emballages en plastiques sont un très bon exemple de ces changements. En effet, initialement cantonné aux bouteilles et flacons, sans leur bouchon, et à l’exception des bouteilles d’huile, il est dorénavant possible de les trier et recycler dans leur totalité, sans restriction.
 
Les emballages : au cœur de l’économie circulaire et de la réduction de la pollution
 

Les emballages triés peuvent tous avoir une deuxième vie, et parfois même de nombreuses nouvelles vies (c’est le cas des bouteilles en verre, recyclables à l’infini). Ainsi, le tri des emballages participe à la réduction des déchets à traiter et enfouir et permet donc de réduire la pollution. Le fait de les recycler permet également d’éviter l’usage de matières et d’énergies non renouvelables.
 
De nombreuses filières de recyclage des emballages ont vu le jour partout en France et ailleurs. Face à la demande croissante en produits recyclés, elles représentent aujourd’hui un maillon essentiel de l’économie circulaire. Pour exemple, les bouteilles et flacons en plastique étaient initialement recyclés en vêtement polaires ou tuyauterie, puis en mobilier urbain et enfin aujourd’hui, grâce à de nouvelles autorisations, en de nouvelles bouteilles en plastique.
 
Au fil des années, les développements technologiques ont également permis de réduire significativement le poids des emballages mis sur le marché. Moins de matière, c’est moins de coûts et de pollution. Les bouteilles d’eau sont un bon exemple de cette évolution : de 45,5 grammes en 1994, leur poids est tombé à 35,2 en 2006. De la fabrication au recyclage, c’est donc toute la chaine des emballages qui participe à réduire la pollution.