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Énergie

Certains modes de traitement des déchets peuvent permettre de générer de l’énergie. Electricité, gaz, chaleur sous forme d’eau chaude ou de vapeur, tel est aujourd’hui l’éventail du possible. Bien évidemment, tous les types d’installations ne permettent pas d’obtenir l’ensemble de ces énergies en même temps. Il va également de soi que le contexte local va aussi influer sur les formes d’énergie qu’il est envisageable de fabriquer sur un territoire. Principalement, ce sont les unités de valorisation énergétique (UVE), les méthaniseurs et les installations de stockage de déchets ménagers qui permettent d’en générer.
 
Historiquement, le SMEDAR produit, via son UVE, de l’électricité, qui est ensuite, majoritairement, injectée sur le réseau ou, pour une faible part, autoconsommée pour ses propres besoins. Depuis fin 2013, cette installation permet également la création de chaleur sous forme d’eau chaude, destinée à alimenter le réseau de chaleur « Vésuve », déployé par le SMEDAR. Depuis le 1er juillet 2018, la Métropole Rouen-Normandie assure la gestion du réseau (distribution et commercialisation).
 

La fabrication d’électricité et d’eau chaude, comment ça marche ?
 
En brûlant, les déchets produisent de la chaleur qui transforme de l’eau déminéralisée passant dans les chaudières en vapeur. Celle-ci est acheminée vers un groupe turbo-alternateur et produit ainsi de l’électricité. Une partie de la vapeur est soutirée à moyenne pression vers une station thermique principale. C’est le point de départ du réseau chaleur qui alimente des logements en chauffage.
 


Mais combien peut-on produire d’électricité et de chaleur ?
 

En moyenne, la valorisation d’une tonne de déchets ménagers sur une UVE peut permettre de produire jusqu’à 500 Kwh d’électricité (en valorisation électrique seule) ou 1 700 Kwht de chaleur (en valorisation thermique seule).


 
L’UVE du SMEDAR a généré, en 2017, environ 125 000 Mwh d’électricité, permettant de répondre aux besoins électriques de l’équivalent de la ville de Rouen durant toute l’année. Elle a également généré un peu plus de 78 000 Mwht de chaleur, qui alimentent en chauffage plus de 10 000 logements ainsi que des bâtiments publics, situés sur les communes attenantes de Grand-Quevilly et Petit-Quevilly. Notons également le projet d’extension de ce réseau chaleur.
 
Ces transformations participent à la réduction de l’impact du CO² dans la production d’énergie.