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Descriptif des plantations : Les arbres

Le Pterocaryer du Caucase (Pterocarya fraxinifolia)

Sur le site, il est planté comme arbre d’alignement. Originaire des forêts humides d’Asie mineure, ses feuilles rappellent celles du frêne. Il prend une coloration jaune à l’automne. Ces fruits, des noisettes aillées groupées sur de longs fuseaux minces et pendants, mesurant de 20 à 40 cm de long, sont particulièrement ornementaux.

Il a une croissance rapide et peut atteindre 30 mètres de haut pour 15 mètres de large.

Il aime l’humidité et c’est sur des substrats profonds, humides à détrempés et nutritifs (même sol pour les aulnes) qu’il poussera le mieux. Planté en isolé sur les berges, il y supporte des inondations de longue durée.
Avec un système racinaire largement étalé, il est particulièrement adapté pour les retenues de berges. Il a tendance à drageonner.
Il s’adapte beaucoup au niveau du sol et du PH et tolère les endroits secs.
Il résiste au climat des villes, à la chaleur et au vent.

Cyprès Chauve (Taxodium distichum)

Grand conifère caduc (30 à 40 mètres) originaire de Louisiane, il vit dans les marais et au bord des cours d’eau. Il a besoin d’un sol humide voire trempé, acide, riche en humus. Il croît dans les terrains secs, riches en substances nutritives, sableux, argileux ou glaiseux. Planté dans l’eau, il développera des pneumatophores (genoux racinaires) qui sortent de l’eau ou de la terre. Leurs rôles est de donner un appui à la plante dans les milieux marécageux et aussi probablement, chargés des échanges d’oxygène. Il supporte les inondations de longue durée.

Il est particulièrement résistant aux pollutions industrielles et au climat des villes. Il s’agit d’un arbre magnifique pour les berges et les grands espaces verts. Son feuillage d’un beau vert tendre au printemps, rougît à l’automne avant de tomber.

Aulne glutineux (Alnus glutinosa)

Indigène, c’est un arbre prépondérant près des lacs, des rivières, sur les sols inondés et détrempés des forêts marécageuses et des marais transitoires. C’est un grand arbre (de 20 à 25 mètres) de port pyramidal. Sa croissance est rapide. Son enracinement est profond.
D’une grande tolérance aux inondations, il n’a pas d’exigence particulière à l’égard du sol. Il préfère les terrains riches, frais à humides, voire détrempés et légèrement acide. Il est sensible aux longues sécheresses.

Il s’agit d’une plante pionnière de première classe, colonise les sables stériles en compagnie des saules marsault.
Il met bien les sols en valeur. Ses feuilles se décomposant rapidement, enrichissent la terre en humus. Il fixe l’azote.
Très résistant aux pollutions industrielles, il convient très bien pour la mise en valeur des sols vierges, terrains incultes, grèves, décombres, dunes et cailloutis.

Saules blancs (Salix alba)

Essence indigène, caractéristique des rivages des étangs et cours d’eau, associés aux peupliers et aux aulnes, il développera une taille adulte de 15 à 20 mètres. Ses jeunes rameaux sont jaune verdâtre et ses feuilles argentées sont allongées.
Rustique, un peu amateur de chaleur, il tient au vent. Il convient pour les atmosphères urbaines et les longues périodes d’inondation.
De croissance rapide, il préfère les sols humides, riches et alcalins, mais se montre globalement très accommodant et se plaît même sur les substrats secs.

De par ses racines étalées et très étendues, formant un chevelu dense, le saule est très approprié pour la retenue de berges.